Rédigé par Florian Pouvreau
Si vous êtes en train de lire ces lignes, c’est probablement que vous avez une expertise que vous aimeriez transformer en revenus. Une compétence acquise avec les années, sur le terrain, en accompagnant des clients, en vous formant, en testant, en échouant… mais en devenant meilleur chaque jours.
Que ce soit une expertise professionnelle, mais aussi une compétence acquise à travers une passion ou une expérience personnelle.
Mais aujourd’hui, vous sentez que cette expertise est sous-exploitée.
➝ Peut-être que vous vendez déjà vos services, mais que vous offrez à vos clients une approche ultra personnalisée, chaque client demande un appel préalable, il veut un devis, une présentation et il vous demande toujours plus que ce que vous aviez vendu. Chaque vente vous épuise plus qu’elle ne vous libère. Vous êtes prisonnier d’un modèle qui vous rend indispensable à chaque étape du parcours client.
➝ Ou peut-être que vous ne vendez pas encore. Vous hésitez, vous tournez autour de l’idée, mais vous ne savez pas comment formuler une offre claire, qui attire naturellement des clients prêts à payer.
Dans les deux cas, ce guide est pour vous.
Il va vous montrer comment passer d’une expertise dormante ou dispersée, à une offre concrète, désirable, qui se vend même sans audience, sans savoir vendre. Ce seront les clients qui viendront à vous.
Vous pourrez ainsi augmenter vos revenus, sécuriser votre activité, créer un matelas financier et, surtout, sortir de cette dépendance où chaque euro gagné dépend directement de vos heures de travail ( et de votre santé).
Aujourd’hui, si vous tombez malade, partez en vacances ou traversez une période de fatigue, vos revenus s'effondrent.
Et pourtant, vous savez qu'il existe un moyen de gagner plus, en travaillant moins.
Vous avez vu certains de vos concurrents y arriver.
Et si vous êtes lucide, vous sentez qu’ils n’étaient pas forcément meilleurs que vous.
Mais ils avaient une chose : une offre claire, lisible, désirable. Une offre qui fait le travail à leur place.
Je ne vais pas vous vendre du rêve.
Mais je vais vous donner une méthode.
Concrète.
Étape par étape.
Issue de plus de 20 ans d’expérience en stratégie digitale aussi bien pour le cac40 que pour des solopreneurs.
Ce guide n’est un plan d’action. Il s’appuie sur la méthode MomentS — une méthode structurée qui permet de générer ses premiers 100 000€/an avec un business d’expertise minimaliste et rentable.
Dans les chapitres suivants, vous découvrirez :
Vous pouvez suivre ce guide chapitre après chapitre… ou revenir directement à la partie qui vous bloque. Mais je vous recommande de tout lire.
Ne lisez pas pour comprendre. Lisez pour appliquer.
Chaque étape de ce guide correspond à un verrou que vous allez déverrouiller pour transformer votre expertise en une offre claire, irrésistible et rentable.
Nous appliquons cette même approche dans notre incubateur Moments. La seule distinction est notre présence pour identifier les atouts que nos clients ne perçoivent plus dans leur expertise ou leur expérience. Pour le reste, nous partageons tout sans secret.
Imaginez un instant que vous soyez payé… non pas pour ce que vous faites, mais pour votre capacité à transformer le quotidien de vos clients en leur partageant la façon dont vous résolvez leurs problèmes.
Pas pour votre temps. Mais pour votre impact.
Ce basculement paraît simple en théorie. Et pourtant, il change tout.
Si aujourd’hui vous êtes coach, thérapeute, consultant, freelance ou expert dans un domaine précis, il y a de fortes chances que vous vendiez encore du temps contre de l’argent. Une prestation, un appel, un accompagnement personnalisé, une mission. Vous vous adaptez au besoin du client, vous personnalisez la réponse, vous ajustez le devis. Et chaque vente recommence à zéro.
Ce modèle est noble. Il repose sur l’intention d’aider, sur la qualité du service, sur l’écoute.
Mais ce modèle n’est pas scalable. Et il ne vous protège pas.
Si vous partez en vacances, vous ne gagnez rien.
Si vous êtes malade, vos revenus chutent.
Si vous ne prospectez pas, les ventes s’arrêtent.
Ce modèle est noble. Il repose sur l’intention d’aider, sur la qualité du service, sur l’écoute.
Mais ce modèle n’est pas scalable. Et il ne vous protège pas.
Quand on se lance à son compte, on parle souvent de "liberté". Mais pour beaucoup d’experts, l’indépendance est un piège élégant :
Vous avez quitté un patron. Et vous avez hérité de dix clients…
… tous aussi exigeants que le précédent.
Vendre son expertise en ligne, ce n’est pas simplement "avoir un site internet".
C’est faire le choix conscient de concevoir une offre semi-autonome (voire 100% autonome) : une offre qui se vend sans réunions, qui délivre de la valeur sans sur-mesure, qui fonctionne même quand vous n’êtes pas là.
Et je sais ce que vous vous dites : ça ne fonctionne pas dans mon domaine.
Détrompez-vous, en 20 ans d’expérience et après des milliers d’entrepreneurs accompagnés je n’ai pas encore trouvé le domaine où on ne peut pas concevoir une offre semi autonome voir même 100% autonome.
Un client n’achète pas votre diplôme.
Il n’achète pas vos années d’expérience.
Il n’achète pas non plus vos connaissances (c’est d’ailleurs pour ça que je vous partage les miennes gratuitement)
Il achète la promesse de transformation.
➝ Et le plus vite elle est atteinte, plus il est prêt à payer cher.
Il achète votre capacité à garantir son succès.
Vous ne serez jamais payé à votre juste valeur si vous continuez à facturer à l’heure.
En revanche, si vous êtes capable de dire :
"J’aide [type de client] à [résultat concret] en [durée], grâce à [méthode unique] sans [obstacle redouté]"
… alors vous pouvez vendre votre expertise sans vendre votre temps.
Cette formulation est un exemple de promesse, bien entendu il existe des façons différentes de l’exprimer mais ce n’est pas sujet à ce niveau du guide.
Quand on parle de “vendre en ligne”, je ne vais pas faire de vous un influenceur.
Il s’agit de mettre en place un système qui vous permet de :
Présenter votre offre 24h/24, 7j/7 (même pendant que vous dormez)
Attirer et filtrer les bons clients (ceux pour qui ça fonctionne vraiment)
Délivrer un accompagnement ou un programme structuré, sans devoir créer une nouvelle offre à chaque nouveau prospect
Internet ne fait pas tout à votre place.
Je ne crois pas aux revenus 100% passifs.
Mais il enlève ce qui vous ralentit : les tâches répétitives, les rendez-vous inutiles, les échanges qui n’aboutissent pas.
C’est pour ça que vendre votre expertise en ligne est, aujourd’hui, la décision la plus stratégique que vous puissiez prendre.
Elle ne changera pas votre vie en 24h.
Mais elle peut tout changer sur 6 mois, 1 an, 3 ans.
Et tout commence par une chose : créer une offre claire, précise, désirable.
Dans le chapitre suivant, nous allons voir ce qui vous en empêche aujourd’hui — parfois de manière totalement inconsciente.
Et comment vous en libérer dès maintenant.
Avant même de construire une offre, vous devez comprendre pourquoi vos tentatives précédentes pour créer une offre de service ou un produit attrayant ont échoué.
Pas parce que vous êtes incompétent.
Mais parce que vous avez été victime de pièges invisibles.
Vous vous accrochez à des croyances et des idées qui ne sont plus d’actualité aujourd’hui.
Dans ce chapitre, on va les mettre en lumière.
Les décortiquer.
Et surtout, vous en libérer.
Ce que vous trouvez simple, évident ou presque ennuyeux aujourd’hui… est peut-être exactement ce que votre client rêve de comprendre et d’appliquer.
Mais comme vous êtes déjà "trop expert", vous ne voyez plus l’intérêt de lui parler de cette étape.
Et pourtant, c’est elle qu’il attend.
Vous avez une avance naturelle.
Vous avez intégré des choses que vous ne savez même plus expliquer pas à pas.
Vous êtes tombé dans ce qu’on appelle le biais de malédiction du savoir : vous supposez inconsciemment que ce que vous savez, les autres le savent aussi.
Résultat : vous survolez les sujets simples, vous intellectualisez trop vite, ou vous vous auto censurez parce que “ce n’est pas assez expert”.
Vous êtes tenté de montrer à quel point vous êtes compétent, alors que ce que votre client attend, c’est quelqu’un qui le rassure sur les bases.
Il ne veut pas un gourou.
Il veut un guide.
Et pour qu’il avance avec vous, il doit se sentir compris, pas dépassé.
Au lieu de chercher l'admiration de vos pairs en publiant pour obtenir leur approbation et éviter la critique ou l'impression d'être moins compétent, rappelez-vous que votre client recherche un contenu et une offre adaptés à son niveau de compréhension.
En vous adressant à des experts, vous risquez d'éloigner votre public cible.
Listez les 5 premières étapes que doit franchir un débutant dans votre thématique.
Relisez vos anciens échanges avec vos clients : qu’est-ce qui leur paraissait flou et que vous trouviez évident ?
Reprenez votre promesse. Pouvez-vous la reformuler avec des mots simples, concrets, sans jargon ?
Imaginez que vous deviez expliquer ce que vous faites à votre “vous” d’il y a 5 ans. Quelle serait la première chose que vous lui diriez ? Quelle étape serait indispensable pour qu’il comprenne la suite ?
Ce n’est pas parce que c’est simple que ce n’est pas précieux. Ce qui est facile pour vous est souvent révolutionnaire pour lui.
C’est cette porte d’entrée que votre futur client attend.
Choisir, c’est renoncer. Et ça vous fait peur.
Pas parce que vous êtes indécis. Mais parce que jusqu’ici, votre stratégie de vente a reposé uniquement sur l’opportunisme.
Quelqu’un vous contacte avec un problème ?
Vous vous adaptez. Vous construisez une solution sur mesure.
Vous envoyez un devis.
Et vous vous dites : “Si je me spécialise, je vais perdre des opportunités.”
Et vous avez raison… tant que vous restez dans un modèle opportuniste.
Mais si vous construisez une offre claire, désirable et bien positionnée, ce que vous perdez en variété, vous le gagnez en puissance commerciale, en clarté mentale, et en autorité naturelle.
Vous vendrez plus, plus facilement et plus sereinement.
Ce n’est pas exactement ce que l’on cherche à faire ici ?
Vous êtes frustré de ne pas avoir une offre claire à présenter.
Vous avez peur de lasser en choisissant un seul angle.
Et vous avez une sensation de stress dès qu’il s’agit de vous nicher.
Mais en réalité, vous n’avez pas besoin de réduire ce que vous êtes.
Vous avez juste besoin de choisir un point d’entrée simple, concret, reconnaissable… pour donner envie d’en savoir plus.
Imaginez que votre expertise soit une maison.
Elle a plusieurs pièces, plusieurs niveaux.
Mais si vous n’avez pas de porte d’entrée identifiable, personne ne sait par où commencer.
Une offre bien positionnée, c’est une porte claire, avec une pancarte visible. “Entrez ici si vous avez ce problème.”
Une fois à l’intérieur, vous pourrez les guider dans d’autres pièces.
➝ Mais commencez par une porte.
Listez les profils de clients avec qui ça a été facile d'avoir des résultats
Listez les missions où le résultat a été rapide
Listez les sujets qui vous donnent de l’énergie pour en parler au quotidien
Repérez les croisements. Puis formulez votre point d’entrée :
"J’aide [type de client] à [résultat mesurable] en [temps raisonnable], même sans [obstacle fréquent]"
Vous n’avez pas à tout dire. Vous avez à créer un aimant.
On ne construit pas une marque en s’adressant à tout le monde. On attire en étant précis.
Vous êtes exigeant. C’est une qualité.
Mais parfois, votre exigence devient votre prison.
Vous créez une méthode. Puis vous la complexifiez.
Vous ajoutez des modules. Des bonus. Des explications.
Vous voulez que ce soit complet. Sûr. Imparable.
➝ Et pendant ce temps, personne n’achète.
Pourquoi ?
Parce que ce que votre client cherche, ce n’est pas une encyclopédie.
C’est une solution simple, digeste, rassurante.
Le cerveau humain préfère une promesse claire à une solution parfaite.
Vous créez, mais vous ne vendez pas.
Vous procrastinez en produisant du contenu.
Vous vous rassurez avec le perfectionnisme.
Mais au fond, c’est une stratégie d’évitement.
Et ça fait des mois que vous êtes en train de créer “l’offre parfaite”, sans même être certain que quelqu’un vous l’achètera…
Et vous voulez la vérité ? Vous avez 95% de chance que personne ne vous l’achète, car vous n’aurez pas suivi le bon processus de création… donc suivez bien ce guide pour ne pas tomber dans ce piège.
Je vous partage l’exemple de Julie :
Julie, formatrice en parentalité positive, avait créé un programme de 42 vidéos, 9 heures de contenu, 5 guides PDF…
Résultat ? Aucune vente.
Quand on a repensé l’offre pour se concentrer sur une promesse simple : “Désamorcer les crises de votre enfant en 7 jours avec 1 outil”, elle a signé 17 clientes en 3 semaines.
Prenez votre programme actuel ou votre idée d’accompagnement.
Répondez à cette question :
“Quel est le plus petit résultat observable que mon client peut atteindre en moins de 10 jours ?”
ou
“Si mon client devait atteindre son objectif en 3x moins de temps que ce que je fais aujourd’hui, comment ferais-je ?”
C’est par là que vous devez commencer.
Un prospect vient avec une demande spécifique.
Vous réfléchissez à une solution.
Vous créez un devis sur mesure.
Vous adaptez tout.
➝ Et vous croyez que c’est professionnel.
Mais en réalité, vous êtes en train de vous épuiser à courir après des besoins instables… au lieu d’imposer une méthode claire, testée, cadrée.
Un chirurgien ne change pas de procédure à chaque patient. Il a un protocole.
Et c’est pour ça qu’on lui fait confiance.
Et d’ailleurs, peut-être que vous pourriez reformuler le problème de votre client et pas le laisser vous l’imposer.
Vous passez des heures à faire des devis, à réinventer votre discours, à répondre à des objections différentes
… parce que vous n'avez pas créé d'offre standard pour les problèmes courrants (et réels) de vos clients.
Trop de choix tue la décision.
Quand vous avez une offre unique, bien pensée, bien présentée, le client se projette plus vite.
Quand tout est à construire, il compare, hésite, et disparaît.
Lister les principaux problèmes de vos clients
Imaginer des solutions packagées pour chaque problème en essayant de réduire votre temps de travail
Choisir la solution la plus simple et la plus efficace pour votre client
C'est ce que l'on va faire ensemble dans les prochains chapîtres
Si vous êtes bon dans plusieurs domaines, il est probable que vous ayez du mal à choisir LA compétence avec laquelle structurer votre offre.
Et c’est normal.
Vous avez peut-être toujours fonctionné à l’opportunité, en répondant à la demande.
Mais maintenant, il va falloir décider.
Non pas pour vous enfermer, mais pour créer un point d’entrée clair et attirant.
Parce que vous êtes doué dans plusieurs choses
Parce que vous ne voulez pas perdre certaines opportunités
Parce que vous avez peur de vous lasser si vous vous spécialisez trop
Parce que vous avez été conditionné à croire qu’un bon expert sait tout faire
Mais on ne crée pas une offre magnétique en restant flou.
Vous devez clarifier votre zone de génie — celle où vous excellez naturellement, qui vous semble facile à mobiliser, mais qui produit des résultats puissants pour les autres.
Quelles sont les situations où vos clients ou collègues vous sollicitent naturellement ?
Ce sont souvent les signaux les plus honnêtes de votre valeur perçue.
Quelles sont les transformations que vous avez déjà aidé à produire, facilement et rapidement ?
Plus c’est naturel pour vous, plus c’est probablement votre zone de génie.
Existe-t-il un segment de marché dans lequel vous avez un accès facilité ?
Par exemple : un domaine où vous avez déjà travaillé, un réseau que vous connaissez, ou même un univers que vous aimez profondément. Si vous avez passé 10 ans dans l’automobile, vous avez plus de facilité à vendre à des concessionnaires qu’à des restaurateurs.
Quelles sont vos passions, vos intérêts personnels profonds ?
Ce sont souvent des raccourcis puissants pour bâtir une offre alignée ET différenciante. Exemple : vous êtes passionné par la course automobile et coach en performance → créez une offre dédiée aux pilotes ou aux entrepreneurs de ce milieu.
Ce que vous cherchez, ce n’est pas LA compétence parfaite.
C’est le point de départ le plus stratégique.
Votre expertise est un écosystème. Choisissez une porte d’entrée.
Et rappelez-vous : vous n’êtes pas en train d’éliminer les autres compétences.
Vous êtes en train de les organiser.
Maintenant que vous avez clarifié votre zone de génie et identifié le segment dans lequel il vous est naturellement plus facile de vendre, il est temps de franchir une étape décisive : ancrer cette compétence dans un problème D.U.R. – c’est-à-dire un problème Douloureux, Urgent, et Reconnu.
Et si cette étape est si importante, ce n’est pas pour faire joli sur un canevas marketing.
C’est parce que votre client ne veut pas acheter votre savoir.
Ni même votre savoir-faire.
Ce qu’il veut, c’est une solution.
Une solution claire, concrète, à un problème qu’il ne supporte plus.
Il veut un soulagement.
Il veut des résultats.
Et il veut les obtenir sans avoir à comprendre tous les mécanismes complexes qui les rendent possibles.
Comme vous ne choisissez pas un plombier parce qu’il sait expliquer la mécanique des fluides, mais parce qu’il est capable de réparer votre fuite en urgence sans inonder votre salle de bain.
Votre expertise doit donc se traduire en résultat ressenti.
Et ce résultat doit répondre à un problème que votre client vit, ressent, formule… et veut résoudre maintenant.
Une des erreurs les plus fréquentes chez les experts est de construire leur offre à partir d’eux-mêmes : leurs compétences, leurs outils, leurs convictions, leurs méthodes
… sans jamais prendre le temps d’analyser si ce qu’ils proposent répond à une tension assez forte pour générer une décision d’achat.
Or, toute offre performante repose sur un problème vécu comme insupportable par celui qui en souffre.
Un problème D.U.R., est essentiel pour un passage à l'action.
C’est la différence entre un contenu consulté et une offre achetée.
Entre un “ça m’intéresse” et un “je paie maintenant”.
Voyons ces trois dimensions plus en détail :
Un problème douloureux n’est pas forcément spectaculaire.
Mais il est pesant.
Il fatigue.
Il crée de la rumination, du découragement, un sentiment d’échec répété.
C’est une tension émotionnelle réelle et présente qui empêche votre client d’être en paix avec lui-même ou avec sa trajectoire.
Ce peut être l'impression de stagner, d’échouer toujours au même endroit, de perdre en estime de soi, de se sentir illégitime, invisible ou constamment dépassé par un monde qui semble avancer sans lui.
C'est d'ailleurs probablement ce que vous ressentez lorsque vous comparez votre entreprise à vos concurrents qui gagnent plus que vous en travaillant moins alors qu'ils sont moins compétents...
La douleur n’est pas seulement ce qui fait mal.
C’est ce qui rappelle chaque jour que “quelque chose cloche”.
Et c’est souvent ce signal qui pousse à chercher une solution.
L’urgence ne se décrète pas, elle se ressent.
Ce n'est pas parce que vous avez décidé de créer une solution que le résoudre va devenir urgent pour votre client.
Elle vient souvent d’un effet d’accumulation : trop de tentatives avortées, trop de mois sans résultat, trop d’énergie investie dans une stratégie qui n’a rien donné.
Un problème devient urgent lorsqu’il ne peut plus être mis de côté.
Il est en haut de la liste mentale du client.
Il prend toute la place, devient prioritaire, même au détriment d’autres projets.
Et cette urgence peut être déclenchée par une échéance (personnelle ou professionnelle), un déclic émotionnel, un ras-le-bol, un événement déclencheur.
L’offre qui arrive au bon moment – c’est-à-dire au pic d’urgence perçue – a toutes les chances d’être choisie, même si elle n’est pas la moins chère, même si elle n’est pas la plus complète.
Ce qui explique pourquoi notre incubateur s'appelle "MomentS" : La bonne offre, la bonne stratégie au bon Moment.
Enfin, un problème reconnu est un problème que votre client sait qu’il a.
Ce point est souvent sous-estimé par les experts, qui passent leur temps à vouloir expliquer pourquoi tel ou tel problème est important… sans jamais vérifier si la personne a conscience d’en souffrir.
Or, si votre client ne sait pas qu’il a un problème, ou s’il n’en a pas une formulation personnelle, il n’achètera pas.
Vous aurez beau lui expliquer que c’est “important”, “structurant”, “nécessaire”, son cerveau restera fermé à toute décision.
Un problème reconnu, c’est un problème que le client formule lui-même, avec ses mots, ses douleurs, ses tentatives avortées, son ressenti subjectif.
Il en parle, même maladroitement.
Il le cherche sur Google.
Il en discute avec son entourage.
Il le vit.
Certaines sources définissent le “R” de D.U.R. non pas comme “Reconnu”, mais comme “Répété”.
Et elles ont raison aussi.
Un problème répété, c’est un problème qui revient.
Encore et encore.
Une spirale cyclique dont le client ne parvient pas à sortir, malgré les efforts, malgré la volonté, malgré l’expérience.
Et si vous ciblez un problème qui est à la fois Reconnu ET Répété, vous touchez un niveau de maturité client bien supérieur.
Vous ne vous adressez plus à quelqu’un qui découvre sa douleur.
Vous vous adressez à quelqu’un qui en a conscience, qui en souffre régulièrement, et qui en a marre.
➝ Ce client-là est prêt.
Il est fatigué d’essayer seul.
Il est mûr pour une solution structurée, concrète, fiable.
C’est ce que j’appelle un problème D.U.R.R. – Douloureux, Urgent, Répété et Reconnu.
Et c’est ce type de problème que nous voulons identifier pour créer notre offre.
Un problème D.U.R. n’est pas simplement une situation fréquente chez vos clients.
Ce n’est pas parce qu’un problème est répandu qu’il est ressenti comme douloureux.
Ce n’est pas parce qu’un sujet est “intéressant” ou “utile” qu’il devient automatiquement désirable.
Et ce n’est pas parce qu’un client dit “ah oui, j’aimerais bien bosser là-dessus un jour” qu’il est prêt à payer pour agir maintenant.
“J’aimerais avoir un site plus aligné avec ma personnalité”
→ sans tension, ni urgence, ni impact concret immédiat.
“Je voudrais apprendre à mieux gérer mon temps”
→ si la personne n’est pas en surcharge critique, elle remettra ça à plus tard.
“J’ai envie de me sentir plus confiante”
→ vague, flou, non relié à une douleur ou une situation spécifique.
Si vous construisez une offre autour d’un problème tiède, vous allez devoir compenser par plus de marketing, plus de contenu, plus d’effort commercial.
Votre tunnel sera plus long.
Vos conversions plus basses.
Votre message plus flou.
Votre motivation plus fragile.
Parce que vous allez parler à des gens qui ne ressentent pas assez le besoin d’agir.
Et ça, sur la durée, c’est épuisant.
À l’inverse, viser un vrai problème D.U.R.R. permet de simplifier votre stratégie digitale.
Vous touchez des gens qui sont prêts, qui cherchent activement, qui veulent une réponse.
Et c’est là que votre offre devient fluide, presque évidente.
Maintenant que vous avez identifié un problème D.U.R.R. — Douloureux, Urgent, Répété et Reconnu — il est temps de passer à l’étape la plus stratégique : structurer votre offre autour de ce problème.
Pas une offre séduisante sur le papier.
Pas une offre complexe que seul un expert comprend.
Mais une offre qui se vend toute seule.
Autrement dit : une offre qui fait le travail à votre place.
Et pour ça, il faut qu’elle supprime un à un tous les freins mentaux qui bloquent la prise de décision.
C’est exactement ce que permet la grille R.A.P.I.D.E. : un filtre stratégique pour bâtir une offre désirable, crédible, intuitive et puissante.
Cette grille de construction d'offre est immédiatement issue de la méthode MomentS, vous ne la trouverez nulle part ailleurs. Partagez là !
Votre client veut des résultats. Mais il veut surtout croire qu’il va y arriver.
Une promesse trop belle tue la confiance.
Elle génère du scepticisme. Elle bloque l’action.
➝ Une promesse réaliste, c’est une promesse qui crée une adhésion immédiate : “Oui, je peux me voir réussir ça.”
Pas besoin de promettre de gagner un million.
Parfois, aider quelqu’un à signer ses 3 premiers clients en 30 jours est une promesse bien plus puissante.
Une offre réaliste déclenche un sentiment fondamental : la faisabilité.
Votre offre doit être en phase avec les attentes et les codes de votre époque.
Vous avez peut-être une méthode rare, qui fonctionne à merveille.
Mais si elle semble venir des années 90, vous allez devoir vous battre pour convaincre.
➝ Votre prospect veut acheter une solution d’aujourd’hui, adaptée à ses usages actuels.
Il ne veut pas recevoir des fax. Il ne veut pas apprendre à vendre avec des flyers.
Il veut des solutions ancrées dans le présent : IA, marketing digital, réseaux sociaux, tunnels simples…
Même si d’autres méthodes marchent, elles ne se vendent pas si elles ne sont plus “dans l’air du temps”.
⚠ Attention toutefois, si votre méthode est basée sur le faite de prendre un contrepied avec justement une méthode dépassée mais qui a des résultats sous estimés, alors il faudra bien le marketer dans votre discours.
Une offre qui se vend est une offre qui formule précisément la transformation promise.
Pas de flou.
Pas de concepts vagues.
Pas de “tu vas te sentir mieux” ou “tu vas rayonner davantage”.
Votre client ne doit pas pouvoir interpréter !
➝ “Tu vas doubler ton tarif sans perdre de clients”, c’est précis.
➝ “Tu vas pouvoir dire non sans culpabiliser”, c’est concret.
➝ “Tu vas recevoir tes 3 premiers paiements avant la fin du mois”, c’est actionnable.
Plus c’est précis, plus le cerveau de votre prospect peut visualiser le résultat.
Et plus il visualise, plus il s’engage.
Votre prospect arrive avec sa propre intuition de la solution.
Il a déjà essayé.
Il a déjà réfléchi.
Il a des croyances (souvent fausses) sur la manière de résoudre son problème.
Et si votre offre va frontalement contre ce qu’il croit, vous créez une dissonance cognitive.
Résultat ? Il ferme la porte.
➝ Une offre intuitive valide son raisonnement initial — ou l’oriente subtilement.
Par exemple :
S’il croit qu’il doit publier tous les jours sur LinkedIn, votre offre ne doit pas dire “publier ne sert à rien” d’entrée de jeu.
Elle doit dire : “Et si vous pouviez garder le bon côté de LinkedIn, sans l’épuisement des posts quotidiens ?”
Vous honorez son intuition tout en l’éduquant doucement.
Votre offre doit changer quelque chose de structurant dans sa vie ou son business.
Pas juste lui faire “gagner un peu de visibilité”.
Pas juste “se sentir un peu mieux dans ses baskets”.
➝ Elle doit provoquer une vraie bascule.
Un avant/après net.
Une preuve de transformation évidente.
Car ce sont ces offres-là qui déclenchent les “merci” sincères.
Ce sont elles qui génèrent des témoignages puissants, des partages, du bouche-à-oreille.
Une offre décisive laisse une trace : les récommandations, qui accélèrent naturellement votre croissance.
Enfin, votre offre doit fonctionner.
Elle doit produire des résultats concrets.
Elle doit être délivrable, structurée, mesurable.
Et elle doit respecter vos limites à vous.
➝ Une offre efficace, c’est une offre que vous pouvez livrer avec qualité… même en étant fatigué.
Même quand vous avez dix clients en même temps.
Même quand vous devez vous absenter quelques jours.
Si votre offre est puissante mais qu’elle vous vide, elle n’est pas efficace.
Une offre efficace est scalable : elle se déploie sans vous écraser.
Chaque prospect, face à une offre, pose inconsciemment cette série de questions :
Est-ce que ça a l’air trop beau pour être vrai ?
Est-ce encore d’actualité ou dépassé ?
Est-ce que je comprends clairement ce que je vais obtenir ?
Est-ce que ça ressemble à ce que je pensais devoir faire ?
Est-ce que ça va vraiment changer quelque chose ?
Est-ce que ça a l’air de marcher pour de vrai ?
➝ La grille grille de construction d'offre R.A.P.I.D.E. vous permet d’y répondre avec un grand OUI à chaque fois.
Et c’est exactement ce qui transforme un simple descriptif d’offre en une machine à conversion.
Maintenant que vous avez identifié un problème D.U.R., que vous avez compris ce que votre client veut vraiment résoudre, et que vous avez commencé à structurer une promesse capable de créer du mouvement chez lui, il est temps de construire ce que j’appelle un écosystème d’offres.
Car non, un business minimaliste ne veut pas dire un produit unique vendu à l’infini.
Un business minimaliste, c’est un système cohérent.
Un système où chaque offre a une fonction stratégique précise.
Un système qui transforme votre savoir en revenus prévisibles.
Et qui permet à vos clients d’avancer pas à pas, en augmentant leur engagement sans forcer leur décision.
Mais pour que ce système fonctionne, il faut commencer par le sommet :
➝ Commencer par vendre l’offre championne.
Celle qui incarne tout ce que vous savez faire de mieux.
Celle qui résout vraiment le problème.
Celle qui génère de la marge, de la preuve, de la clarté.
À partir de cette offre centrale, toutes les autres pourront se construire naturellement.
Dans l’incubateur Moments, vous commencez à construire cet écosystème d’offres en phases de Foundations et en phase de Growth.
Voici les 5 types d’offres que je vous recommande d’articuler, et le rôle que chacune joue dans votre système.
L’erreur fréquente, c’est de créer du contenu gratuit pour “attirer des gens” ou “donner de la valeur”.
Ou alors créer du contenu gratuit pour générer des leads. Mais avant de voir votre audience comme une base de leads, commencé par vouloir les aider.
Mais la vraie fonction d’une offre gratuite, c’est de positionner le prospect.
Ce n’est pas un cadeau.
C’est un outil stratégique pour comprendre où il en est, ce qu’il a déjà essayé seul, ce qu’il cherche, ce qu’il ressent, ce qu’il redoute.
Une bonne offre gratuite vous donne des signaux précieux :
Est-il dans la découverte ou déjà en souffrance ?
A-t-il déjà essayé des solutions sans résultat ?
Est-il prêt à agir, ou simplement curieux ?
Qu’est-ce qu’il comprend ou ne comprend pas de votre univers ?
Et surtout, une offre gratuite bien conçue vous permet de créer le premier mouvement psychologique : un clic, une décision, une lecture attentive, une émotion ressentie.
Elle n’a donc pas seulement un rôle d’acquisition.
Elle a un rôle de préqualification, de segmentation, et même d’initiation.
Votre offre gratuite doit être extrèmement utile pour votre prospect dans le moment où il est.
Pour créer une offre gratuite puissante vous cette question :
Qu'est-ce que mon audience serait prête à acheter à ce niveau de maturité que je peux leur offrir ?
C’est pourquoi, au-delà des formats classiques comme les quiz ou les mini-diagnostics, j’insiste souvent sur la puissance d’un ebook structuré.
Un ebook qui ne se contente pas de “donner des conseils”, mais qui expose clairement la manière dont vous résolvez le problème.
Un ebook qui structure la pensée du lecteur autour de votre méthode sans jamais lui vendre directement.
Un ebook qui lui fait dire : “C’est exactement ce que je vis. Et c’est exactement ce qu’il me faudrait.”
L’objectif ici n’est pas de faire du chiffre d’affaires.
L’objectif, c’est de déclencher le premier achat. Un achat simple. Rapide. Sans friction. Sans hésitation.
Psychologiquement, il y a un seuil important autour de 49 €.
C’est le seuil sous lequel l’achat peut être impulsif.
C’est pourquoi je recommande souvent de proposer une offre à 147 € maximum, payée en 3 fois 49 € TTC.
Ce petit seuil change tout.
Il permet à votre prospect de dire oui, sans se justifier, sans demander conseil, sans procrastiner.
Mais attention : ce type d’offre ne fonctionne que si elle donne un résultat visible en moins de 72h.
Elle ne doit pas éduquer. Elle doit résoudre un point de blocage très précis.
Elle offre un raccourci, un gain immédiat, une expérience de victoire rapide.
Elle peut contenir un template, un simulateur, une grille de décision, un agent GPT qui automatise une tâche…
Mais elle doit toujours permettre au client de se dire :
“Waouh. Rien que ça, ça valait déjà le prix.”
Et parce qu’elle est rapide, ciblée, et utile, elle devient aussi le meilleur déclencheur d’achat pour l’offre suivante.
Mieux encore : elle peut financer vos publicités, ce qui vous permet de vendre votre offre principale à coût zéro.
Car grâce aux bénéfices générés par cette offre de traction, vous pouvez financer vos campagnes publicitaires pour "acheter" vos futurs clients pour votre offre championne.
À ce stade, vous commencez à avoir des prospects convaincus… mais pas encore prêts à investir dans un programme complet.
Ils ont besoin d’un plan. D’une méthode. D’une solution autonome.
Quelque chose de sérieux, de structuré, mais qu’ils peuvent suivre à leur rythme, sans rendez-vous, sans coach, sans contrainte.
C’est ici qu’interviennent les offres d’autorité.
Elles permettent à votre prospect de vivre une transformation partielle mais significative, en s’appuyant sur vos outils et votre expertise… sans vous mobiliser personnellement.
Et c’est là leur force : elles vous permettent de scaler.
De générer du chiffre. D’installer votre autorité. D’augmenter votre impact.
Tout ça, sans ajouter plus d’heures dans votre agenda.
Ces offres sont souvent des extraits simplifiés de certaines parties clés de votre offre championne.
Elles en reprennent la structure, les promesses, les outils… mais avec un niveau d’autonomie beaucoup plus élevé et surtout avec un périmètre bien plus restreint.
On ne dépasse pas le prix de 997€ et je vous recommande de commencer autour des 487€ ou 750€ maximum. C’est un niveau de prix qui permet de vendre sans équipe de vente (setter et closers)
C’est ici que tout commence. Et c’est ici que tout se joue.
L’offre championne, c’est votre meilleure promesse.
Celle qui transforme. Celle qui prouve. Celle qui vous positionne.
C’est avec elle que vous validez votre méthode, votre marché, votre pricing, et votre capacité à générer des résultats.
Pourquoi commencer par elle ?
Parce que c’est l’offre qui génère le plus de marge.
Celle qui vous permet de vivre. De réinvestir. De tester.
C’est aussi celle qui vous permet de comprendre vos clients : leurs déclics, leurs résistances, leurs erreurs, leurs succès.
Elle est hybride (autonomie et accompagnement) pour vous permettre de ne pas perdre le contact avec vos clients.
Et toutes les autres offres — gratuites, de traction, d’autorité — en découleront naturellement.
En simplifiant certaines étapes.
En isolant certaines parties.
En transformant des éléments d’accompagnement en outils autonomes.
L’offre championne est donc à la fois votre produit phare et votre source d’inspiration stratégique.
Elle peut contenir :
Une méthode pas à pas claire et structurée
Des templates, systèmes, simulateurs
Des modules de formation vidéo
Des ateliers en vidéo conférence
Des éléments créés par vos équipes (done for you)
Du coaching (individuel ou collectif)
Du suivi, de l’ajustement, du feedback réel
Mais surtout, elle doit donner des résultats concrets, mesurables, visibles.
Et ces résultats doivent devenir vos meilleurs arguments.
Une fois qu’un client a vécu une transformation importante avec vous, il n’a pas envie de recommencer à zéro.
Il veut continuer l’aventure, mais sous une autre forme.
Il veut du lien. Du contact. De l’immersion. De l’inspiration.
C’est là qu’interviennent les offres expérientielles.
Ce ne sont pas des tunnels.
Ce sont des moments privilégiés.
Des expériences vécues.
Des formats haut de gamme que vous ne proposez qu’aux clients déjà engagés.
Cela peut être :
Une retraite entrepreneuriale dans un lieu exceptionnel
Un mastermind dans une villa
Une journée stratégique à vos côtés
Un week-end d’implémentation intensif
Le but n’est pas de vendre en masse, mais de créer un lien fort, une fidélité durable, un bouche-à-oreille naturel.
Les offres expérientielles augmentent la LifeTime Value de vos clients car ils sont en demande.
Type d'offre | Prix | Rôle dans l’écosystème |
---|---|---|
Offre gratuite | 0 € | Capter l’attention + situer le prospect |
Offre de traction | 7–147 € | Déclencher l’achat + auto-financer l’acquisition |
Offre d’autorité | 147–997 € | Apporter une transformation autonome |
Offre championne | +1 000 € | Résoudre le problème D.U.R. avec accompagnement réel |
Offre expérientielle | +2 000 € | Créer du lien, fidéliser, amplifier votre image |
Un business minimaliste ne repose pas sur un produit miracle.
Il repose sur une logique d’ensemble.
Un parcours fluide, naturel, émotionnellement cohérent.
Un système intelligent où chaque offre prépare la suivante.
Et où tout commence par une transformation réelle, incarnée, vendue :
➝ votre offre championne.
Dans l'incubateur Moments, pour atteindre vos premiers 100 000€ garantis, nous vous accompagnons dans la création de votre offre championne et la création d'une offre de traction.
Vous venez de découvrir les cinq formats d’offres qui structurent un écosystème rentable.
Vous avez compris comment les positionner, comment les faire coexister, comment construire une progression naturelle entre gratuit, traction, championne, premium et sur-mesure.
Mais si vous voulez que cet écosystème vive… il vous manque une pièce essentielle.
Une pièce que beaucoup ignorent, ou sous-estiment.
Et pourtant, c’est souvent elle qui détermine si une vente se fait… ou si elle échoue.
Cette pièce, c’est le niveau de désir de votre client.
Pas le vôtre. Le sien.
Car une même offre, même prix, même promesse, même qualité… peut avoir des résultats totalement différents selon l’intensité émotionnelle du prospect au moment où il vous découvre.
Ce n’est pas une question de logique.
Ni de valeur perçue.
C’est une question de moment.
D’état intérieur.
De tension psychologique.
Et si vous ne tenez pas compte de ce facteur… vous allez parfois mettre des semaines à construire une page de vente… pour un prospect qui ne la lira jamais.
C’est là que la plupart des entrepreneurs se trompent.
Pas parce que leur idée est mauvaise.
Mais parce qu’ils essaient de forcer une vente dans un niveau de désir trop faible sans stratégie pour l’élever.
Alors dans ce chapitre, je vais vous montrer comment identifier le niveau de désir réel de votre audience, et surtout, comment adapter votre stratégie à chaque cas de figure.
On va parler de plomberie.
De décisions urgentes, de projets qu’on reporte, et de ces envies qu’on chérit en silence sans jamais passer à l’action.
Mais avant ça, retenez une chose : votre job n’est pas de vendre.
Votre job, c’est de vous rendre achetable, au bon moment, dans le bon format, au bon niveau de tension intérieure.
C’est ça, la vraie stratégie.
L’une des erreurs les plus coûteuses dans un business, c’est de croire que toutes les ventes obéissent à la même logique.
Qu’il suffirait d’avoir une bonne promesse, une belle page, un tunnel optimisé… pour que le client dise oui.
Mais ce que j’ai appris après des centaines d’accompagnements, c’est que ce n’est pas la qualité de votre offre qui fait la vente.
C’est la tension intérieure que vit votre client au moment précis où il vous découvre.
Il y a des jours où votre client achètera sans lire.
Et d’autres où, malgré tout votre talent, il ne bougera pas.
Pourquoi ?
Parce que ce qui détermine une décision, ce n’est pas la logique.
C’est son niveau émotionnel.
La douleur qu’il ressent.
Le niveau de ras-le-bol.
Ou, à l’inverse, la tiédeur confortable dans laquelle il procrastine.
Et si vous essayez de vendre une baignoire spa à un homme qui a une fuite d’eau… vous êtes hors-sujet.
Il n’a pas besoin de rêve. Il a besoin d’une solution. Maintenant.
Imaginez.
Votre client rentre chez lui. Il ouvre la porte. Et là… de l’eau partout. Une vraie fuite sous l’évier.
À cet instant précis, il ne veut pas comparer les plombiers.
Il ne veut pas savoir si votre entreprise a une vision, des valeurs ou un label.
Il veut juste que l’eau s’arrête de couler.
Dans votre business, cette situation existe aussi.
Elle s’appelle la douleur aiguë.
C’est le client qui est en crise.
C’est le dirigeant qui n’arrive plus à gérer la pression mentale et sent qu’il va craquer.
C’est le freelance qui n’a plus de contrat, plus de visibilité, plus d’entrée d’argent ce mois-ci.
C’est la mère célibataire qui n’arrive plus à poser de limites avec son ado et sent que la relation se dégrade.
C’est l’entrepreneuse qui vient d’échouer un lancement et perd confiance en elle.
Dans ces cas-là, il est prêt à acheter maintenant.
Mais seulement si vous lui proposez une solution simple, rapide, directe.
Il ne veut pas “un programme en 12 modules avec 4 webinaires et une communauté inspirante”.
Il veut un bouton d'urgence.
Une réponse immédiate. Une action concrète.
Réduire la friction au maximum.
Aller droit au but.
Afficher un accès instantané, une réponse sous 24h, un soulagement visible.
Et surtout : ne pas noyer l’urgence dans un storytelling interminable.
Deuxième scénario.
L’évier ne fuit plus, mais il est cassé. Il goutte. Le client a mis un seau. Il sait que ça ne peut pas durer… mais il peut encore attendre quelques jours.
À ce stade, il est motivé, mais pas pressé.
Il va prendre le temps de lire.
Comparer. Poser des questions. Vérifier les avis.
Ce n’est pas la panique, mais c’est devenu un sujet sérieux dans sa tête.
C’est le formateur qui vend encore un peu, mais sent que son positionnement n’est plus aligné.
C’est la coach qui se sent épuisée par ses clients, mais n’ose pas encore augmenter ses prix.
C’est le manager qui sait qu’il doit développer son leadership émotionnel, mais reporte.
C’est l’indépendant qui travaille trop mais ne veut pas déléguer, car il a peur de perdre en qualité.
Ils ont conscience du problème.
Ils veulent avancer, mais ils attendent d’être convaincus.
Structurer. Rassurer. Démontrer.
Leur montrer les étapes, les résultats, les bénéfices concrets.
Ajouter une garantie, une preuve, une démonstration logique.
Utiliser des témoignages proches de leur situation, pour qu’ils se reconnaissent.
Ce client ne cherche pas un bouton urgence.
Il cherche une rampe d’accès solide.
Dernier scénario.
Le client rêve d’une baignoire spa. Il imagine la détente, la mousse, le luxe.
Mais ce n’est jamais le bon moment.
Il y a les enfants.
Le budget.
Le chantier.
Les vacances.
Et puis… est-ce que ce n’est pas un caprice ?
Ce client vous suit depuis des mois. Il adore ce que vous faites. Il commente parfois vos posts. Il a même téléchargé votre lead magnet.
Mais il ne passe pas à l’action.
Pas parce qu’il ne veut pas.
Mais parce que ça reste secondaire dans sa hiérarchie mentale.
C’est la thérapeute qui a envie de créer une offre en ligne, mais ne s’est jamais lancée.
C’est le cadre supérieur qui rêve de reconversion, mais qui attend que “tout soit aligné”.
C’est l’experte qui veut devenir visible, mais qui a peur du jugement.
C’est le coach qui veut rejoindre un mastermind, mais qui se demande encore si c’est pour lui.
Éduquer jusqu’au déclic.
Rendre ce rêve irrésistible et facile à atteindre.
Enlever tous les risques, tous les doutes, toutes les excuses.
Mettre une limite naturelle : “C’est maintenant ou ce sera repoussé d’un an.”
Ce client a besoin d’un signal fort.
Pas d’un produit. D’un déclencheur.
Si vous essayez de vendre un rêve à quelqu’un qui cherche un extincteur… il passera son chemin.
Si vous proposez un plan stratégique à quelqu’un qui est dans l’urgence… il ne vous écoutera même pas.
Et si vous balancez un “achetez maintenant” à quelqu’un qui rêve mais doute… vous déclencherez une fuite, pas un achat.
C’est pour ça qu’il faut adapter votre message, votre offre, votre format, votre tunnel à chaque niveau de désir.
🔥 Niveau 1 → simplicité, rapidité, accès direct, preuve rapide
🧠 Niveau 2 → structure, logique, bénéfices clairs, accompagnement visible
😌 Niveau 3 → émotion, projection, levée de freins, opportunité rare
Dans MomentS, on vous apprend à identifier où se situe votre client,
et surtout, comment repositionner votre offre pour qu’elle devienne une évidence.
Parce qu’une offre géniale au mauvais moment… ne se vend pas.
Mais une offre bien placée au bon niveau de désir… se vend toute seule.
À ce stade de votre lecture, vous avez compris qu’une offre ne se limite pas à une bonne idée bien vendue.
Vous avez travaillé votre positionnement, identifié un problème D.U.R.R., structuré une promesse désirable et réaliste, peut-être même commencé à concevoir vos premiers contenus d’accompagnement.
Et pourtant, une question fondamentale subsiste — une question que peu d’entrepreneurs se posent au bon moment :
Mon offre est-elle réellement construite pour générer les résultats que je promets ?
Car une promesse séduisante, même bien formulée, même ancrée dans un problème réel, ne garantit ni la transformation du client, ni la satisfaction, ni encore moins la recommandation spontanée.
Ce qui fait qu’une offre fonctionne vraiment, au-delà des ventes initiales, ce n’est pas la qualité du marketing.
Ce n’est pas le design de la page de vente.
Ce n’est même pas le niveau d’expertise de l’accompagnant.
Ce qui fait la différence, c’est la structure invisible qui guide le client du doute initial à la fierté finale, cette ossature pédagogique et émotionnelle que l’on oublie trop souvent au profit de la stratégie commerciale.
C’est précisément pour répondre à ce besoin, celui de livrer une expérience fluide, prévisible et profondément transformatrice, que nous avons développé, dans l’incubateur MomentS, un outil central :
Ce modèle repose sur un constat simple : toute transformation client suit trois phases clés, trois étapes psychologiques que nous devons anticiper si nous voulons garantir une progression naturelle, des résultats tangibles et, in fine, des témoignages puissants sans jamais avoir à les solliciter.
Ces trois phases sont les suivantes :
Une phase de succès rapide (Quick Win), qui installe la confiance et élimine les doutes initiaux.
Une phase de résolution en profondeur, qui délivre la promesse principale de l’offre.
Une phase d'enchantement, qui dépasse les attentes et provoque une émotion suffisamment forte pour que le client ait envie de témoigner.
Ces trois phases ne sont pas optionnelles.
Elles sont les fondations d’une offre qui transforme véritablement, et donc d’un business qui peut durer.
Lorsque votre client rejoint votre programme, il n’est pas encore convaincu.
Il vous a fait confiance, bien sûr, suffisamment pour sortir sa carte bancaire, mais il reste dans une forme de réserve, d’observation, de prudence intérieure.
Il teste.
Il mesure.
Il cherche inconsciemment une preuve que son choix n’était pas une erreur.
Dans cette première phase, votre objectif n’est donc pas de l’éduquer, ni de lui transmettre des fondations théoriques.
Votre objectif est bien plus stratégique : obtenir un résultat concret, visible, mesurable, dans les premiers jours de l’accompagnement, pour installer une dynamique de confiance réciproque.
Ce que vous donnez ici n’a pas besoin d’être complexe.
Mais il doit être immédiatement utile.
Un Quick Win n’est pas une démonstration de votre méthode.
C’est une victoire pragmatique, calibrée, qui agit comme un déclencheur identitaire : “Je pensais que ce serait compliqué, mais je viens de réussir une première étape importante.”
Exemples possibles :
Créer une version simplifiée de son offre en moins de 48h.
Rédiger une promesse claire qui attire immédiatement l’attention.
Générer ses premiers leads avec une seule publication bien pensée.
Identifier avec précision son profil client idéal, grâce à un exercice guidé.
Ce que vous devez concevoir à ce stade, c’est un livrable ou un module d’action immédiate, combiné à un outil unique, un cadre précis, un challenge rapide ou un agent IA qui l’accompagne.
Le client doit pouvoir dire, sans l’ombre d’un doute : “J’ai fait un pas. Et je sais que c’est grâce à ce que j’ai acheté.”
Une fois cette première victoire validée, une bascule s’opère.
Le client est prêt à investir plus d’attention, plus de temps, plus d’énergie.
Il a confiance en vous. Il commence à croire que ce que vous promettiez est réellement possible pour lui. C’est précisément le bon moment pour l’amener vers le travail de fond.
Dans cette deuxième phase, vous entrez dans
le cœur de la promesse.
Ce n’est plus le moment des raccourcis ou des résultats rapides.
C’est le moment des prises de conscience profondes, des repositionnements stratégiques, des réajustements identitaires.
C’est souvent dans cette phase que l’on voit émerger de vrais déclics, mais aussi des résistances.
Et c’est pour cela que cette étape doit être structurée, contenue, accompagnée.
Vous ne pouvez pas espérer qu’un client change profondément s’il est seul devant des vidéos.
Vous devez construire une progression lisible, avec des étapes intermédiaires, des boucles de retour, des points de validation.
Exemples de transformations de fond :
Apprendre à closer sans script, avec fluidité et confiance.
Repositionner intégralement une offre pour tripler la marge sans perdre de clients.
Déconstruire des blocages internes pour assumer une posture de leader.
Mettre en place une autorité digitale stable, basée sur une production intelligente.
Ici vous devez définir :
Une durée réaliste pour cette phase (généralement entre 3 et 6 semaines).
Des critères d’avancement mesurables (nombre d’actions posées, livrables validés, changements observables).
Un niveau d’accompagnement adapté : feedbacks personnalisés, sessions de revue, communauté de soutien ou IA tutorielle.
Et surtout : un cadre pédagogique clair, qui évite à votre client de se disperser.
Si vous réussissez cette phase, votre client ne vous remerciera pas seulement pour ce que vous lui avez transmis.
Il vous remerciera pour ce qu’il est devenu.
Et puis vient ce moment particulier, souvent négligé, où le client arrive au bout du parcours.
Il a atteint les résultats annoncés. Il est satisfait.
Et c’est ici, précisément ici, que la majorité des accompagnements s’arrêtent.
Mais si vous voulez créer une expérience inoubliable : une expérience qui déclenche un témoignage sincère, spontané, mémorable, alors vous devez aller plus loin.
Non pas en surchargeant. Mais en surprenant.
C’est ce que nous appelons, dans la Matrice MomentS, la phase d’Overdelivery.
Ce n’est pas une promesse bonus.
Ce n’est pas un module additionnel.
C’est un résultat additionnel, nécessaire mais auquel il ne pensait pas encore.
Quelque chose que le client n’attendait pas, et qui pourtant arrive au moment exact où son cerveau ancre l’expérience dans sa mémoire de long terme.
Exemples puissants d’Overdelivery :
Il voulait trouver un nouveau client, mais il a monté une structure qui lui en apporte tous les jours.
Elle venait perdre du poids et elle a aussi appris à améliorer la qualité de sa peau et son sommeil.
Elle voulait savoir comment mieux investir et elle a appris à ne plus se battre avec son conjoint pour l'argent.
Ce qui compte ici, ce n’est pas la taille du résultat.
C’est le fait d'avoir l'impression d'avoir gagné un autre service gratuit.
Le fait de montrer que vous avez pensé à ses besoins suivants, au bon moment, sans contrepartie.
Et c’est cela qui déclenche les témoignages les plus forts.
Non pas les témoignages “marketing”, mais ceux qui viennent du cœur.
Ceux qui disent : “J’ai été surpris. J’ai été vu. Et je veux que d’autres vivent ça.”
Cette architecture ne vous aide pas seulement à mieux livrer vos offres.
Elle vous protège.
Elle vous différencie.
Elle vous stabilise.
Car elle vous permet de construire des offres duplicables, mesurables, évolutives.
Des offres qui fonctionnent que vous soyez là ou non.
Des offres qui créent des résultats, qui bâtissent votre réputation, qui alimentent votre marketing avec de vrais cas concrets.
C’est cette structure qui permet à nos clients chez MomentS de vendre des produits à 47 €, des offres à 7 000 €, ou des expériences premium à plus de 15 000 €.
Et tout cela sans jamais forcer les témoignages.
Car quand l’expérience dépasse la promesse, la recommandation devient naturelle.
Dans le chapitre suivant, vous découvrirez comment positionner vos prix avec précision, comment les augmenter sans casser la conversion, et pourquoi votre posture autour du prix est souvent bien plus importante que le tarif lui-même.
Maintenant que vous avez une offre structurée, claire, orientée résultat… elle a besoin d’un prix.
Et c’est souvent à ce moment précis que l’erreur la plus silencieuse, mais la plus coûteuse, s’installe.
Pas parce que vous êtes incompétent.
Mais parce que vous vous appuyez sur les mauvais critères : l’intuition, le doute, la peur d’être trop cher, ou l’espoir de “d’abord avoir des clients, et on verra après”.
Le problème, c’est que votre tarif n’est jamais juste un chiffre.
C’est un signal.
Une posture.
Une projection mentale que votre client reçoit bien avant de lire la première ligne de votre promesse.
Un prix mal pensé peut détruire une bonne offre de service.
Un prix bien construit peut, à lui seul, déclencher un achat parce qu’il est logique, lisible et aligné avec l’ensemble de votre système.
Chez MomentS, nous n’apprenons pas à “oser vendre à 5 000 €” par courage.
Nous enseignons à construire un prix cohérent.
C’est-à-dire un prix qui ne crée ni doute, ni méfiance, ni distance.
Mais au contraire, un prix qui installe votre crédibilité, soutient la prise de décision et valorise l’impact que vous êtes capable de générer.
Un prix cohérent est un point de rencontre.
Pas entre ce que vous espérez et ce que vous vous autorisez…
Mais entre trois éléments fondamentaux que tout entrepreneur doit apprendre à articuler :
Votre prospect n’évalue pas votre offre dans l’absolu.
Il la juge à travers le prisme de ce qu’il connaît déjà, de ce qu’il a vu passer sur le marché, et de ce qu’il s’attend à devoir payer pour résoudre ce type de problème.
S’il a vu des solutions “semblables” à 500 € et que vous annoncez 3 000 € sans aucun cadre, il se crispe.
S’il a vu des offres similaires à 2 000 € et que vous vendez à 297 €, il doute aussi.
Car dans les deux cas, il n’arrive pas à projeter la logique du prix. I
l ne comprend pas pourquoi c’est si différent et donc il hésite.
Votre tarif doit donc s’ancrer dans un univers de comparaison mentale, même s’il est unique.
Il doit faire sens dans l’écosystème de solutions qu’il connaît déjà.
Souvent, les indépendants fixent leurs prix en fonction du “temps passé”.
Mais ce que vous vendez, ce n’est pas un appel Zoom.
Ce que vous vendez, c’est la transformation que vous permettez :
Une clarté décisive dans un moment de confusion.
Une stratégie solide dans un environnement incertain.
Une décision structurée qui évite six mois de tâtonnement.
Une bascule de posture qui déclenche de nouveaux résultats.
Si vous aidez un client à générer 10 000 € avec une offre repositionnée, ou à libérer 10h/semaine grâce à un système… votre prix ne peut pas être 397 €.
Pas parce que ce serait indécent.
Mais parce que ce serait illogique.
Votre prix doit refléter l’importance de ce que vous résolvez, pas seulement la forme que vous proposez.
Même si votre offre a un potentiel de transformation immense, si votre système est encore flou, si votre tunnel de vente est artisanal, si vos témoignages sont rares… vous n’avez pas encore le levier pour justifier un tarif haut.
Et ce n’est pas grave.
Car le prix se construit par paliers.
Vous commencez à un tarif du marché, mais vous délivrez plus, mieux, plus vite.
Puis vous montez.
Chaque fois que votre système devient plus prévisible, plus solide, plus fluide… votre tarif augmente.
Chez MomentS, nous vous conseillons une méthode progressive, concrète, duplicable. Elle repose sur un principe simple : chaque augmentation doit être méritée, démontrée, et logique.
Vous observez les offres comparables : même type de promesse, même profil de cible, même format.
Vous positionnez votre offre dans la même zone de prix, mais vous vous démarquez par plus de structure, plus de clarté, et un système plus rassurant.
Votre objectif ici n’est pas d’impressionner.
C’est de rendre la décision facile, sans jamais entrer dans une logique de braderie
Vous vous fixez un cap :
3 ventes par mois pendant 3 mois consécutifs.
C’est le test de réalité.
Si vous atteignez ce rythme, cela signifie :
Votre offre est désirable.
Votre tunnel fonctionne.
Votre message est clair.
Vous avez généré des premiers résultats clients.
C’est le seuil de prédictibilité.
Et une offre prévisible vaut plus qu’une offre prometteuse.
Une fois le seuil validé, vous augmentez votre tarif d’environ 20 %.
Vous avez démontré que votre système fonctionne.
C’est un ajustement stratégique.
Et non une tentative de “se valoriser”.
À chaque nouveau témoignage fort, à chaque preuve sociale ajoutée, à chaque automatisation installée, vous pouvez continuer à monter.
Nous vous conseillons de travailler en cohorte et de ne pas augmenter les prix de vos clients les plus fidèles.
Mais si vous devez augmenter vos prix, voici la checklist que nous utilisons avec nos clients pour augmenter sans jamais créer de friction :
Clarifiez votre promesse : un avant/après visible.
Soignez votre expérience : onboarding fluide, suivi personnalisé, IA embarquée.
Ajoutez des effets “wahou” : templates, simulateurs, agents intelligents, outils exclusifs.
“Ce programme a généré 37 transformations en 90 jours.
Il entre dans une nouvelle phase, plus puissante, plus claire, plus accompagnée.
Son tarif évolue pour rester aligné avec ce qu’il permet de vivre.”
Ce n’est pas du marketing.
C’est une histoire de cohérence.
Même à 3 700 €, une offre peut paraître “bon marché” si elle permet à votre client de gagner 10 000 €, de récupérer 6 mois de tâtonnements, ou de doubler ses résultats sans sacrifier sa santé mentale.
Plus votre offre ressemble à ce que le client trouve ailleurs, plus il compare.
Mais si votre promesse est spécifique, votre système est unique, et votre approche est reconnaissable, alors il cesse de chercher.
Il comprend qu’il est face à une opportunité unique et rare.
Un écueil que nous voyons souvent chez les indépendants : fixer un tarif trop bas sous prétexte qu’ils “n’ont pas encore assez de résultats”.
Mais voici ce que vous devez absolument intégrer :
Votre client ne sait pas que vous débutez.
Il ne connaît ni votre historique ni vos chiffres internes.
Il ne juge pas selon votre nombre de clients précédents.
Il juge selon une chose : votre prix comme signal de qualité.
Et dans son esprit, un prix bas ne veut pas dire “modeste”.
Un prix bas veut dire moins bon.
Moins abouti.
Moins solide.
C’est injuste, mais c’est humain.
Nous avons été conditionnés à associer la valeur au prix et cela s’applique à tous les secteurs, même ceux où l’expertise est invisible.
Donc si vous affichez une offre stratégique à 297 € pour “rassurer”, vous n’êtes pas en train de rassurer.
Vous êtes en train de dévaloriser votre système.
Et vous augmentez la friction mentale, car le client se demande ce que vous cachez, ou pourquoi ce que vous promettez coûte si peu.
À l’inverse, il est tout aussi dangereux de fixer un prix élevé dans le seul but d’atteindre un positionnement “haut de gamme”.
Un tarif à 4 000 €, sans preuve sociale, sans structure narrative forte, sans branding cohérent, ne crée pas de désir.
Il crée de la distance.
Car à ce niveau de prix, on n’achète plus une offre.
On achète une image, une expérience, une histoire crédible, dans laquelle le client veut se projeter.
Ce n’est donc pas le tarif qui rend votre offre haut de gamme.
C’est votre capacité à incarner un niveau de structure, de sophistication, de transformation et de confiance qui justifie naturellement ce tarif.
En résumé :
👉 Ne baissez jamais vos prix pour compenser votre manque de preuves. Travaillez la clarté, la structure et la posture.
👉 Ne montez jamais vos prix pour “faire haut de gamme” sans avoir aligné l’univers de marque autour. Vous risqueriez de ne vendre qu’à ceux qui ne reviendront pas.
Vous avez structuré votre offre, elle repose sur un problème D.U.R.R., elle suit une trajectoire claire en trois phases, vous en avez fixé le prix avec cohérence.
À ce stade, vous avez une bonne offre de service.
Et c’est déjà énorme.
Une bonne offre de service, c’est ce que 90 % des indépendants n’ont jamais vraiment formalisé.
C’est une offre qui résout un vrai problème, qui délivre des résultats tangibles, et qui peut déjà générer un chiffre d’affaires solide si elle est bien positionnée.
Mais si vous voulez que cette offre ne soit plus simplement “bonne”, mais désirée, choisie, transmise de bouche à oreille, alors il vous manque encore une couche.
Une couche que peu d’entrepreneurs construisent consciemment.
Une couche invisible, mais décisive : celle qui transforme une offre de service en offre irrésistible.
Et pourtant, la plupart pensent avoir créé une offre irrésistible.
L’offre de service, c’est ce que vous faites :
“J’aide les entrepreneurs à structurer leur offre, à clarifier leur message, et à vendre sans rendez-vous.”
C’est clair, c’est utile, c’est précis.
Mais l’offre irrésistible, elle, anticipe le parcours mental du client :
“Et s’il n’a jamais réussi à structurer une offre avant ?
Et s’il pense qu’il n’est pas encore prêt ?
Et s’il croit que ‘ça ne marche pas dans son cas’ ?
Et s’il a peur de payer pour un truc théorique, encore ?
Et s’il doute de lui ?
Et s’il a déjà été déçu ?
Et s’il veut des résultats rapides mais a peu de temps ?”
👉 L’offre irrésistible ne vend plus un service.
Elle vend la certitude de réussir, sans douleur, sans perte de temps, sans mauvaise surprise.
Imaginez une entreprise qui vend des baignoires.
ne bonne offre de service dit :
“On vous vend une baignoire moderne, en résine italienne, installée chez vous avec un robinet thermostatique haut de gamme. Garantie 10 ans.”
Mais le client ne veut pas une baignoire.
Il veut un moment de détente dans sa semaine surchargée, sans avoir à gérer des travaux qui perturbent sa routine, ni à se demander si c’est sécurisé pour son enfant de deux ans.
👉 Une offre irrésistible dit :
“On installe votre baignoire en 24h, sans casser votre emploi du temps.
On baisse le prix si vous la commandez avant dimanche.
Et on vous offre la barre de sécurité enfant + le tapis antidérapant.”
Elle vend la baignoire, bien sûr.
Mais elle vend surtout :
la fluidité (pas de rupture dans la routine),
l’intelligence du geste (bonus utile auquel le client n’avait même pas pensé),
la protection contre le regret d’achat (vous allez aimer en parler dès ce soir).
Là où l’offre de service décrit “ce que vous faites” et “comment vous le faites”, l’offre irrésistible répond à tous les scénarios intérieurs du client.
Elle ne laisse aucune zone grise.
Elle prend en compte :
Son désir conscient (avoir des clients, gagner du temps, vendre sans appel)
Ses blocages inconscients (syndrome de l’imposteur, peur d’échouer, sensation de ne pas être prêt)
Ses critères logistiques (manque de temps, pas de budget illimité, besoin de résultats rapides)
Ses expériences passées (déjà payé pour des programmes inutiles, peur d’être encore déçu)
Et elle anticipe.
Elle désamorce.
Elle fait apparaître la transformation comme une évidence émotionnelle ET stratégique.
C’est votre méthode. Votre système. Vos modules. Vos appels. Vos outils.
C’est la couche rationnelle, stable, que vous délivrez à chaque client.
Ici, vous ne parlez plus de contenu. Vous parlez d’impact visible.
“Signer ses 3 premiers clients sans passer un seul appel”
“Multiplier son CA par 2 en augmentant ses prix, sans perdre de clients”
“Lancer son offre en 7 jours avec 3 contenus seulement”
C’est là que vous sécurisez la décision :
Résultat visible dans les 7 premiers jours (quick win)
Bonus ou cadeaux utiles (templates, IA, support, appel bilan…)
Paiement fractionné, accès immédiat, garantie actionnable
Preuve sociale ciblée (témoignage d’un profil similaire au prospect)
Vous ne vendez pas “un programme en 8 modules”.
Vous vendez un passage de vie. Une bascule. Une renaissance.
Votre branding, votre discours, votre univers visuel et émotionnel doivent soutenir la sensation qu’il ne s’agit pas d’un achat… mais d’une transformation.
Votre offre de service est le socle.
Votre offre irrésistible est la forme que vous donnez à ce socle pour qu’il déclenche une décision rapide, fluide, engagée.
Et cette forme, elle ne s’improvise pas.
Elle se construit.
Elle s’affine.
Elle se teste.
Mais elle peut littéralement multiplier par 3 votre taux de conversion sans rien changer au contenu réel que vous proposez.
Et c’est bien là la magie :
Vous n’avez pas besoin d’ajouter.
Vous avez besoin de voir avec les yeux du client, et de reconstruire votre offre comme une réponse totale à tout ce qu’il ne dit pas.
Créer une offre irrésistible, ce n’est pas un simple exercice marketing.
C’est une stratégie de croissance.
Une fondation.
Un levier de liberté.
Car une offre bien construite, ce n’est pas juste un produit qui se vend.
C’est un système qui attire les bons clients, qui génère des témoignages, qui fait parler de vous… même en votre absence.
C’est la certitude que ce que vous avez à offrir trouvera preneur parce que l’offre fait le travail à votre place.
Et avec cette méthode, vous n’êtes plus en train de bricoler dans votre coin.
Vous êtes en train de bâtir une réputation. Une traction. Une marque personnelle.
Une offre dont vos anciens clients parleront avec fierté.
Une offre que vos concurrents observeront avec admiration, parfois même avec envie.
Parce qu’elle est pensée dès le départ comme un aimant.
En suivant ces étapes, vous mettez toutes les chances de votre côté.
Vous passez du mode “survie” au mode “scalabilité”.
Vous commencez à voir votre entreprise non plus comme un combat permanent… mais comme un système qui s’installe, qui se renforce, qui s’automatise peu à peu.
Et même si vous avez déjà tout ce qu’il faut pour réussir seul,
Vous savez au fond de vous que ce sera plus rapide, plus puissant, et plus fluide… si vous êtes accompagné.
C’est pour ça qu’on a créé l’incubateur MomentS.
Pas pour vous apprendre à vendre.
Mais pour co-créer avec vous une offre dont tout votre marché parlera,
Et vous permettre d’atteindre 10 000 € de chiffre d’affaires en 45 jours, avec un système simple, aligné, rentable.
En 15 jours, nous structurons ensemble votre offre irrésistible.
Puis nous activons la stratégie de vente qui vous permet de générer vos premières ventes sans forcer.
Et tout cela sans sacrifier votre énergie, votre santé ou vos valeurs.
Après avoir lu cet article, vous vous demandez probablement qui je suis et surtout, si je suis légitime pour vous donner ces conseils.
Voici un résumé de mon histoire :
J'ai commencé à gagner ma vie sur internet à l'âge de 16ans.
A l'epoque j'expliquais aux entrepreneurs BtoB comment trouver des clients avec le concurrent de wordpress de l'époque Joomla.
Depuis, j'ai créé 3 agences digitales à succès, 5 business en ligne et accompagné plus de 500 entreprises dans leur croissance digitale, générant ainsi plus de 10 millions d'euros de CA en 20 ans de conseil et d'accompagnement.
Vous pourrez aussi retrouver mes interventions sur BFM BUSINESS, LA TRIBUNE, la CCI de Paris ou pour l'incubateur du Crédit Agricole sur internet en faisant une recherche sur mon nom.
Voici mon profil Linkedin : https://www.linkedin.com/in/florianpouvreau/
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